Je viens de commencer mes vacances. Incidemment, la vie a trouvé juste de me faire arrêter. Un arrêt de plusieurs heures à l’urgence. Alors que je me préparais une grosse semaine chargée de travail sur la maison, à l’heure où l’on se parle, je ne sais même pas si je pourrai lever une paille en sortant d’ici. Ça faisait 3 semaines que je me faisais une idée de mes vacances. C’est tout autre chose qui s’est produit.  Tout ça parce que ma main a glissé sur l’outil qui me permettait de serrer la vis de la roue de ma nouvelle tondeuse. Ma main a fendu le vent pour aller se fendre sur la nouvelle lame bien affûtée de mon nouvel outil. La coupure est profonde, mais les conséquences sont petites. J’aurai un ou deux points de suture et je devrai ménager les efforts concernant ma maladroite paluche estropiée.

Dans un temps, on regrette. On maudit le cours des événements. On aurait tendance à vouloir se fâcher. C’est à ce moment qu’on a le choix. On peut se laisser emporter par la rage ou le découragement et abandonner le plan. On peut aussi souffler et se dire : « Je ne suis pas le premier à qui ça arrive. Je vais tenter de trouver des solutions et au pire, je ne ferai que ce que je peux. »

Mon temps d’arrêt me rappelle que l’on fait souvent face au même dilemme quand vient le temps d’aller s’entraîner l’été. Les partys, la boisson, les imprévus dus au beau temps. Je ne vous dis pas de ne jamais y succomber. C’est juste que pour gagner la guerre, on doit gagner plus de batailles qu’on en perd. Même si on semble être parti pour perdre, il est toujours sage de se demander comment transformer ça en demi-victoire ou au moins, comment diminuer la défaite. 

J’aurais aimé vous raconter une anecdote ultra motivante afin de vous donner le goût de vous « garrocher » au gym alors qu’il fait 30 degrés dehors. Cependant, ce n’est pas le cas. Ceci est un texte sur la motivation et la résilience. Un rappel que la vie, dans son éternel jeu d’échecs, teste toujours notre combativité. N’attendez pas que tout soit blanc pour être heureux et ne cessez pas de tenter d’être heureux même si le ciel s’assombrit. Faites juste travailler pour être heureux le plus souvent possible. 

Perso, ce n’est pas une bête coupure qui va obscurcir mes vacances ! J’espère d’ailleurs aller au gym demain pour activer mon système !